“Pour une entreprise, les technologies sont aussi importantes que de respirer. Celles qui ne s’en rendent pas compte sont sans doute proche de leur dernier soupir.” La petite phrase de Jack Welch, alors patron de General Electric, en dit long sur ce que représentent les technologies pour les patrons américains. Les portails spécialisés, comme CEOexpress.com, lui réservent d’ailleurs une large place. “La veille technologique est devenue encore plus cruciale en ces temps difficiles”, justifie le porte-parole du site. Une attention soutenue qui se traduit jusque dans l’organigramme de l’entreprise.Le cabinet californien de conseil en ressources humaines RHI Management note ainsi, dans une étude de novembre 2001, que près d’un directeur informatique sur deux ne rend des comptes qu’au PDG lui-même. L’étude, qui porte sur 1 400 entreprises américaines de plus de 20 employés, indique par ailleurs que, pour les 50 % restant, c’est au directeur financier que revient la tâche de superviser les décisions des services informatiques. “Les choix technologiques sont incontestablement déterminants dans la compétitivité des entreprises”, note Paul McDonald, directeur de recherche pour le cabinet de conseil. Plus qu’à une veille technique, c’est surtout à une réflexion pratique que se livrent, pour l’essentiel, les patrons américains. Si une part de leur activité consiste bien à rechercher les nouvelles opportunités, y compris celles ouvertes par l’adoption d’une technologie ou d’une autre, les PDG américains sont particulièrement sensibles aux effets potentiellement négatifs de la technologie sur la productivité. Partages d’expériences, séminaires, voire même forums spécialisés où les PDG se posent entre eux, sous le sceau du secret, les questions qu’ils ne souhaitent ou ne peuvent pas poser à leurs employés ou partenaires informatiques, l’Amérique des entreprises reste mobilisée. Un patron sur deux estime en effet que les technologies internet sont un élément essentiel de sa stratégie, note une étude publiée par Pricewaterhouse Coopers en 2002, pour qui le rôle du PDG en la matière nest plus seulement celui de décideur mais aussi celui de moteur.* à Los Angeles
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