Les difficultés actuelles d’Intel attisent l’appétit des rivaux. Qualcomm aurait ainsi proposé une acquisition pure et simple de l’entreprise au complet, sans qu’on sache si l’offre intéresse la direction d’Intel. Un tel rapprochement impliquerait probablement la cession de plusieurs activités d’Intel à des concurrents pour satisfaire les régulateurs.
Intel décroche, les rivaux salivent
Un autre prétendant aurait frappé à la porte du géant (ou de l’ex-géant ?) des semi-conducteurs : Arm. La société britannique s’intéresserait plus particulièrement à l’activité chargée de la vente de puces pour PC et serveurs. La deuxième division du groupe, la fonderie qui s’occupe de la production des puces, n’est pas dans la ligne de mire d’Arm.
La rumeur propagée par Bloomberg n’a évidemment été confirmée par aucune des deux parties impliquées, mais on imagine mal Intel vendre son activité commerciale alors que l’entreprise cherche à autonomiser ses lignes de production afin d’attirer des clients et des investisseurs. Intel pourrait même aller jusqu’à la rendre complètement indépendante.
Il serait assez ironique de voir Arm s’emparer d’Intel, même s’il ne s’agit que d’une partie. Après tout, les problèmes actuels de l’entreprise sont pour une grande partie dus à l’avènement des puces à architecture ARM dans les smartphones, et qui sont devenus aujourd’hui suffisamment puissantes et efficaces pour faire fonctionner des ordinateurs traditionnels et des serveurs.
Intel a annoncé la suppression de 15 000 postes et le report de la construction des usines en Allemagne et en Pologne.
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Source : Bloomberg
