L’agence américaine pour la sécurité routière (National Highway Traffic Safety Administration) ne lâche pas Tesla d’une semelle. La NHTSA a, en effet, annoncé que l’enquête sur l’Autopilot, qui a débuté en août 2021, était étendue. Cette extension n’a rien de surprenant, il s’agit de la dernière étape de ce type d’enquête, la dernière avant un éventuel rappel des Tesla actuellement commercialisées.
Au cours de cette ultime étape, les ingénieurs de l’agence américaine, pourront avoir accès à « des données supplémentaires », et surtout faire « eux-mêmes les évaluations du véhicule ». Ils pourront alors déterminer « dans quelle mesure l’Autopilot ou les autres systèmes d’aide à la conduite de Tesla peuvent exacerber les risques humains ou le comportement de leurs pilotes en compromettant l’efficacité de la supervision du conducteur ».
830 000 Tesla en sursis
Pour rappel, cette investigation a débuté après plusieurs accidents des véhicules Tesla avec des voitures d’urgence arrêtés sur le bas-côté. La NHTSA a précisé, depuis, que son enquête avait été étendue à d’autres types d’accidents et non seulement ceux impliquant des véhicules prioritaires. Au total, ce sont 11 collisions qui sont en cours d’analyse, mais les conclusions de l’agence pourraient concerner les 830 000 véhicules Tesla immatriculés aux États-Unis entre 2014 et 2021. Tesla n’a pas encore réagi aux déclarations de la NHTSA, mais nul doute qu’il s’agit d’un moment critique pour la marque californienne.
Même s’il n’est pas exploité de la même manière en Europe, l’Autopilot reste l’un des marqueurs des Tesla, et sans conteste la technologie que le constructeur souhaite faire aboutir à terme pour rendre ses véhicules complètement autonomes. Toute décision de rappel serait critique pour la firme d’Elon Musk qui devrait sans doute repousser ses plans de quelques années supplémentaires.
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Source : WSJ