Un pure player fera-t-il mieux que de grands constructeurs automobiles ? Lancée en février 2000 par DaimlerChrysler, Ford et General Motors, la place de marché Covisint se défait de son activité Enchères à
Freemarkets.A l’issue de cette transaction, dont le montant est resté confidentiel, le spécialiste des achats industriels hérite d’une vingtaine d’employés, et met surtout la main sur les clients de la place de marché.Ainsi, sur les trois prochaines années (terme des contrats), c’est Freemarkets qui fournira ses services d’enchères aux créateurs de Covisint, et aux constructeurs ayant rejoint ultérieurement la place de marché comme Renault, Nissan ou
encore Peugeot.Même si Bob Paul, le P-DG de Covisint, se félicitait ‘ de la bonne année qu’a passé l’entreprise, en réussissant à doubler la base de ses utilisateurs (25 000 clients
enregistrés) ‘, la place de marché n’a pas réussi à générer des volumes suffisants pour atteindre la rentabilité. A son lancement, au plus fort de la bulle, elle espérait générer à terme plus de 5 milliards de
dollars de chiffres d’affaires.On en est loin. Aujourd’hui, Covisint se voit contrainte de se recentrer sur son activité logicielle. Elle espère ainsi atteindre la rentabilité.De son côté, Freemarkets espère que ce rachat enrayera la baisse de son activité. La société cotée sur le Nasdaq prévoyait d’atteindre un chiffre d’affaires de 153 millions de dollars sur l’année 2003, soit près de 15 % de
moins qu’en 2002. Le pure player n’en reste pas moins valorisé à plus de 300 millions de dollars.Les marchés ont salué l’opération. L’action de Freemarkets s’échangeait à 8,03 dollars aujourd’hui. Soit plus de 3,75 % depuis lannonce de rachat des actifs de Covisint, le 31 décembre dernier.
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