Chez Tele2, la plate-forme AutoCarrier supporte l’ensemble des services de cartes téléphoniques prépayées de l’opérateur. Jusqu’à une date récente, ces cartes prépayées n’avaient été commercialisées que dans certains pays européens et sous la marque d’une filiale spécialisée de l’opérateur, C3 (Calling Card Company). A présent, leur diffusion s’étend à tous les pays où Tele2 affirme sa présence, et se fait sous la marque Tele2, bien que C3 continue de se charger de leur production et de leur distribution. En France, l’objectif est d’en vendre 15 millions d’unités d’ici à la fin de l’année. Toujours grâce à AutoCarrier, l’opérateur devrait ensuite pouvoir introduire des comptes prépayés résidentiels.Chez Central Telecom (Pantin), également, la plate-forme AutoCarrier supporte les services de cartes prépayées. Elle gère en outre le serveur vocal interactif qui les accompagne. Elle a aussi permis de réduire sensiblement le temps de connexion au numéro vert d’appel. Chez Budgetelecom, enfin, elle prend en charge le nouveau service Charter (réservation par le web de crédits de communication sur “les minutes invendues des grands opérateurs internationaux”). En Allemagne, elle a été adoptée par Deutsche Telekom et plusieurs importants éditeurs de cartes téléphoniques ethniques.Mais AutoCarrier permettrait de proposer, également et simultanément, des services de least cost routing, de numéros libre appel, de numéro unique, de téléphonie publicitaire, de présélection d’appel, de fax à la demande, de diffusion de fax et de centre d’appel virtuel…AutoCarrier est en effet un softswitch polyvalent, spécialement conçu pour permettre aux opérateurs télécoms et fournisseurs d’accès Internet de proposer par étapes des services plus rémunérateurs que le simple routage de minutes. C’est une plate-forme de classe opérateur sous Unix, basée sur des châssis CompactPCI et des cartes Quad de NMS. Elle s’installe en frontal des commutateurs publics existants. Ses différentes applications sont pré-écrites en Java et C++, autorisant ainsi des déploiements rapides.La nouvelle plate-forme Intellect permet pour sa part de produire des services de réseau intelligent tels que la gestion des droits d’accès au réseau, le centre d’appels virtuel, les numéros uniques avec messagerie unifiée ou la portabilité des numéros à des coûts beaucoup plus avantageux que les plates-formes de RI classiques.ECT a été fondée à Munich en 1998 par d’anciens ingénieurs de développement de Siemens. En 2000, elle a réalisé avec une cinquantaine de personnes un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros, contre 6 en 1999. Sa filiale française est installée à Strasbourg (www.ect-telecom.com) (www.tele2.fr) (www.centraltelecom.fr) (www.budgetelecom.fr).
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