La somme de technologies embarquées dans les voitures n’est pas prête de se réduire. Bien au contraire. Après le Parlement en avril dernier, c’est le Conseil européen qui devrait confirmer l’obligation pour les constructeurs d’accroitre la liste des dispositifs intelligents qui équipent chaque voiture. L’objectif est, comme toujours, d’assurer une meilleure sécurité du conducteur et des occupants et de prévenir les risques d’accidents.
Les routes européennes sont déjà, statistiquement, les plus sûres au monde (47 accidents mortels par million d’habitants contre 174 pour le reste du monde), mais l’objectif de moins de 16 000 morts sur la route en 2020, fixé par la commission européenne, ne sera vraisemblablement pas tenu. Pour autant, les instances européennes ne baissent pas les bras. À l’initiative de la Commission européenne, une liste de 30 dispositifs de sécurité avait été éditée en mai 2018. Un an plus tard, l’adoption de ces mesures se précise.
30 équipements obligatoires en 2022
Parmi les équipements qui devraient être imposés sur les véhicules neufs à partir de 2022, il y a le freinage d’urgence automatique, l’adaptation intelligente de la vitesse, le maintien de la trajectoire, l’éthylomètre antidémarrage ou encore l’avertisseur de somnolence.
Mais là où le texte européen va plus loin, c’est sur les mesures d’amélioration de la sécurité passive. En effet, si la technologie a permis de rendre les voitures plus sûres, les progrès ont surtout concerné les occupants des véhicules et pas nécessairement ceux qui croisaient leur route. Piétons, cyclistes et autres motards apparaissent toujours comme des usagers vulnérables. C’est la raison pour laquelle le texte se focalise largement sur ces catégories de victimes et qu’il incite que ce genre d’équipements, qui sont déjà proposés sur des voitures haut de gamme, devienne la norme. « Grâce aux nouveaux dispositifs de sécurité avancés qui deviendront obligatoires, nous pouvons obtenir le même type de résultat qu’avec l’introduction initiale des ceintures de sécurité. Bon nombre des nouveaux dispositifs sont déjà en place, en particulier sur les véhicules haut de gamme. Il s’agit maintenant de relever uniformément le niveau de sécurité, et de préparer le terrain pour la mobilité connectée et automatisée du futur », explique la Commission européenne.
Camions et bus également concernés
Les mesures évoquées concernent également les bus et les camions dont la conception devra mieux intégrer la prise en compte des cyclistes et des motards. Il est ici question de dispositifs de vision directe censés réduire au maximum les angles morts dans ce type de véhicule. En revanche, contrairement aux véhicules classiques camions et les bus auront jusqu’en 2025 pour se mettre aux normes.
Source : Europa
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