Et si nouvelles technologies et culture faisaient enfin bon ménage ? Développement de l’utilisation des licences libres, accès facilité aux données publiques culturelles, mise en valeur des oeuvres du domaine public : Aurélie Filippetti a annoncé le 7 novembre 2013 une série de mesures pour faire du numérique une « chance » pour la culture.
« Trop longtemps, le numérique n’a été jugé que comme une menace, il est temps de le voir comme une chance pour la culture. Et pas seulement pour sa diffusion mais aussi pour sa création », a déclaré la ministre de la Culture lors de la conclusion de « l’Automne numérique ».
Durant la première édition de ce rendez-vous, qui aura désormais lieu tous les ans, le ministère a organisé son premier « hackathon » ainsi qu’un atelier « mashup » (assemblage d’éléments visuels ou sonores provenant de différentes sources).
Parmi les mesures dévoilées figure un partenariat qui sera signé en décembre entre les établissements culturels dépendant du ministère (monuments, théâtres, musées…) et l’organisation à but non lucratif Creative Commons France. Le but : sensibiliser et former ces lieux de culture à l’usage des licences libres, qui autorisent une utilisation légale des oeuvres (musiques, textes, films, etc) plus souple que le droit d’auteur traditionnel. Ces licences, qui viennent en complément du droit d’auteur, permettent par exemple la diffusion ou la modification des oeuvres.
Autre mesure majeure, le lancement dans les prochains mois d’un « calculateur du domaine public français », c’est-à-dire un système qui permettra à chacun de savoir quand une oeuvre devient libre de droits.
Enfin, le ministère de la Culture va inciter davantage les établissements culturels sous sa tutelle à rendre publiques et donc facilement accessibles leurs données (géolocalisation, visiteurs, fiches, références…).
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