Alors que le
” contrat de mission “, initié par Syntec, semble enterré par le gouvernement Raffarin III, la chambre patronale réchauffe le dialogue social. Signé par la quasi-totalité
des syndicats, le premier accord porte sur le travail du dimanche et des jours fériés.Il prévoit un doublement des heures payées. Jusqu’à présent, le taux de majoration était de 50 % pour les employés et les techniciens, et de 0 % pour les ingénieurs et les cadres. Ce dispositif est applicable depuis le
28 avril au sein des entreprises adhérentes. Les autres salariés du secteur devront attendre la publication de l’arrêté ministériel d’extension, prévu au prochain trimestre.
Une embauche pour deux départs à la retraite
Les personnels effectuant des prestations d’infogérance, de TMA ou de bascule informatique pourront, eux, choisir cette compensation pécuniaire de 100 % ou une récupération en temps dans la même proportion. Ce deuxième
accord entrera en vigueur dès la publication au JO du texte réglementaire autorisant le travail du dimanche.Enfin, le troisième accord assouplit la réforme de la retraite en autorisant les entreprises à mettre leurs salariés de plus de soixante ans à la retraite dès lors que ceux-ci disposent du nombre de trimestres requis. L’indemnité
de mise à la retraite s’élève désormais, sans plafond, à un cinquième de mois par année d’ancienneté à partir de la sixième année d’ancienneté, contre un huitième précédemment. Et pour deux départs à la retraite,
l’employeur devra procéder à une embauche.Cette disposition sera applicable dès validation du ministère de l’Emploi. En principe, courant juillet.
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