En 2024, Audi n’a vendu que 149 000 voitures électriques, malgré ses efforts colossaux en matière d’investissement. Un score particulièrement bas, si on le compare à BMW notamment, qui recensait pas moins de 368 000 ventes, sans compter celles de Mini et de Rolls-Royce. Dans une stratégie conjointe avec celle de sa maison mère Volkswagen, Audi a annoncé la suppression de 7 500 emplois d’ici 2029, soit 8 % de sa force de travail mondiale.
« Les conditions économiques deviennent de plus en plus difficiles, la pression concurrentielle et les incertitudes politiques présentent à l’entreprise d’immenses défis », peut-on lire dans le communiqué d’Audi, filiale de Volkswagen. Étalée sur quatre ans, la suppression devrait pouvoir se faire uniquement par le biais de départs volontaires et de départs à la retraite.
L’ensemble des postes concernent les effectifs allemands du constructeur. Si 7 500 emplois correspondent donc à 8 % de sa force de travail, ils correspondent surtout à 13,5 % de ses effectifs situés en Allemagne, berceau de la marque. En février, d’autres postes disparaissaient, cette fois-ci en Belgique dans une usine située en périphérie de Bruxelles, avec 3 000 personnes travaillaient.

Dans son communiqué, Audi a donné plus de détails sur son plan, et notamment de l’intérêt des économies. D’abord, les postes concernés seraient liés avant tout à des emplois dans le développement et l’administration. Grâce à eux, la marque économiserait un milliard d’euros par an, de quoi, in fine, investir 8 milliards dans les usines, pour la production.
C’est ainsi que le vice-président du comité d’entreprise, Rainer Schirmer, se félicitait d’avoir « réussi à assurer l’avenir des deux sites », d’Ingolstadt et de Neckarsulm, en les modernisant et ajoutant même « un centre d’intelligence artificielle et de numérisation » à Neckarsulm.
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