Le site de vente aux enchères rendu célèbre par l’entrée de Bernard Arnault ?” par l’intermédiaire d’Europ@web ?” dans son capital va mal. Marginalisé sur son marché, empêtré dans une stratégie bien trop ambitieuse, et dépensière, Aucland accumule les désillusions depuis le milieu de l’année dernière.Très discret depuis le départ de son fondateur, Fabrice Grinda, évincé par Europ@web, Aucland fait dorénavant profil bas. Fini les ambitions européennes, la société recentre son activité sur la France.Mais sa nouvelle présidente, Sylvie Fleury, dément les rumeurs selon lesquelles la start-up serait au bord de la faillite. “Il n’en est rien, affirme-t-elle. Nos actionnaires nous soutiennent.”Ainsi, Europ@web se refuse, pour le moment en tout cas, à brader la start-up. L’investisseur aurait renoncé à au moins trois propositions de rachat ces derniers mois. “On écoute, mais on attend des offres sérieuses. Aucland ne sera pas cédé à n’importe quel prix”, précise Sylvie Fleury.En outre, Europ@web préférerait adosser sa start-up à un industriel. Or, “les sociétés qui nous ont approchés ont plutôt un profil Internet”, confie Sylvie Fleury.Pour l’heure, Aucland continue donc sa route. Sylvie Fleury espère même lui redonner un coup de fouet en profitant des erreurs qu’ iBazar et eBay pourraient commettre au cours de leur période de fusion. “Ils demandent aux utilisateurs d’iBazar d’adhérer à la charte deBay. On peut profiter de cette période de déstabilisation pour rebondir”, espère Sylvie Fleury.
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