Lorsque nous avons démarré notre activité, nous avions deux ou trois serveurs web IIS [Internet Information Server, de Microsoft, Ndlr], avec un routeur et une base de données SQL Server. C’est tout “, se souvient Jérémy Callès, responsable R&D d’Aucland. Depuis avril 1999, date de lancement du service, le site de vente aux enchères a évolué. Première transformation : un répartiteur de charge Alteon est installé devant les serveurs IIS. “Pendant environ un an, l’infrastructure technique a peu évolué. En revanche, notre activité s’est amplifiée, et nous avons ouvert de nouveaux sites à l’étranger et multiplié les partenariats, explique Jérémy Callès. C’est à ce moment que nous avons lancé notre première campagne de publicité.” Résultat de cette campagne : le doublement du nombre de visites. “Nous avons donc décidé d’alléger nos serveurs web en stockant les images et le maximum de pages statiques dans des serveurs de cache “, poursuit le responsable R&D.Après de nombreux problèmes avec le premier constructeur de serveurs de cache, Aucland décide de travailler avec CacheFlow. “Puis, nous avons réalisé notre deuxième campagne de publicité. D’après les prévisions, l’impact allait être très important. Nous avons donc décidé de changer totalement notre architecture “, détaille Jérémy Callès. Le site est en fait séparé en deux parties avec, d’un côté, la gestion des pages dynamiques par les serveurs web IIS et, de l’autre, la gestion des pages statiques et des images par les serveurs de CacheFlow. “La définition de cette architecture a été relativement complexe. Nous avons eu des difficultés à stocker dans le cache certaines de nos pages ASP [Active Server Pages, Ndlr], notamment celles contenant des URL avec des arguments, comme les listes d’objets. Cette fonction n’était pas gérée par les serveurs CacheFlow, qui assuraient un cache strictement conforme à la norme HTML 1. 0. Nous avons dû développer un petit programme qui enregistrait directement sur un serveur Apache les pages de listes d’objets au format HTML, pour rafraîchir les pages mises en cache, non plus au format ASP, mais HTML, sur les serveurs CacheFlow”, poursuit Jérémy Callès.
Gérer les pages ASP
La dernière version des serveurs de cache a permis d’éliminer cette étape en autorisant le cache de pages ASP dynamiques. “Nous avons, aujourd’hui, quatre serveurs CacheFlow. Deux pour le cache des pages statiques et la transformation des images pour les diffuser par le réseau Akamaï, les deux autres servent de secours. Grâce à eux et à notre nouvelle architecture, nous avons divisé la charge de notre ferme de serveurs web par deux “, constate Jérémy Callès, qui se félicite de la qualité de l’assistance de CacheFlow. “Leur accompagnement nous a permis d’utiliser et de régler de manière très fine les serveurs de cache. Nous bénéficions ainsi de la fonction de réécriture d’URL, qui apporte une réelle souplesse.”
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