VRAICeux qui n’ont connu que l’ADSL n’imaginent pas qu’au lancement de l’Internet grand public, pas au Moyen Âge mais il y a une quinzaine d’années, il fallait garder un œil sur sa montre. On se connectait via le réseau téléphonique avec un modem RTC (Réseau téléphonique commuté), et comme Internet utilisait les mêmes fréquences que le téléphone, quand on surfait, on ne pouvait pas téléphoner en même temps. On payait alors Internet un peu comme le téléphone : un abonnement mensuel, puis un temps de connexion, facturé à la minute, au prix d’une communication locale. En 1995, une des premières offres émane de Club-Internet et comprend un abonnement mensuel de 77 francs par mois, hors communications. Puis apparaissent les kits de connexion “ tout compris ”, incluant quelques heures de connexion gratuite. Lorsque vous surfiez, les minutes étaient donc décomptées. Et il fallait être vigilant, car, au-delà, les communications étaient surtaxées. Vint alors le temps du tout compris. A l’instar d’un forfait de téléphone mobile d’aujourd’hui, le forfait incluait un certain nombre d’heures de connexion et le coût des communications. De 3 à 5 heures, puis 30, 50 heures, le luxe ! Il y avait même de l’illimité, comme le proposait AOL… qui coupait parfois la communication au bout d’une heure. Enfin, en 1999, Wanadoo commercialise la première offre ADSL, qui utilise aussi le réseau téléphonique, mais pas les mêmes fréquences. Cette technologie numérique et non plus analogique offre des débits bien plus rapides et une connexion permanente et forfaitaire
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