Le smartphone à clavier Azerty a le vent en poupe ! Réservés il y a quelques années au monde de l’entreprise et commercialisés par des fabricants comme RIM (avec ses premiers BlackBerry), Palm (avec la série des Tréo), HTC (sous la marque Qteck ou SPV), HP (avec les iPAQ), ou encore Nokia (avec le N90 Communicator), les premiers modèles tenaient plus de l’encombrant PDA (assistant personnel) que du téléphone mobile. Une époque où l’écran noir et blanc était de rigueur. Aujourd’hui, ce type de format se banalise sur les appareils destinés au grand public, avec des designs et des coloris variés, voire originaux, bien plus sympathiques.
Retour des claviers Azerty
Mais pour quelle raison s’embarrasser d’un vrai clavier qui alourdira inévitablement le mobile (pour les modèles dits sliders, avec clavier coulissant sous l’écran) ou limitera la taille de l’écran (pour les monoblocs, façon BlackBerry) ? Parce que le confort de frappe est inégalable. Habitués à communiquer par SMS (moins coûteux que les appels vocaux), les adolescents y sont particulièrement sensibles. Les femmes également, semble-t-il. Depuis quelques mois, RIM décline le BlackBerry Curve 8520 dans un coloris lavande (en fait, un parme tirant sur le rose !), et Alcatel commercialise un mobile à clavier complet, rose nacré, en forme de poudrier : le OT-808.Si le smartphone à écran tactile connaît une forte montée en puissance depuis 2009 ? phénomène iPhone oblige ? au détriment des modèles les plus classiques, les smartphones à vrai clavier n’ont rien à leur envier en termes de progression. Il y a à peine un an, au deuxième trimestre 2009, sur un peu moins de 40 millions d’unités vendues dans le monde, 28 % comportaient un vrai clavier Azerty (selon une étude Canalys Research). Mais le constat le plus flagrant ne requiert pas de données statistiques : les vrais claviers, après être longtemps restés le seul apanage des smartphones, font maintenant leur apparition sur de simples mobiles.
Clavier réel et clavier virtuel réunis
Le premier à avoir pressenti l’intérêt grandissant des jeunes pour ce type de format est le fabricant LG qui proposait, dès la fin 2008, un téléphone à clavier Azerty coulissant : le KS360, décliné en rouge et en bleu. Un succès qui a fait mouche. L’attrait grandissant du grand public pour les réseaux sociaux et autres messageries instantanées a joué son rôle, renforçant encore la communication écrite. Aujourd’hui, si le KS360 est amélioré et renouvelé tous les ans, on ne compte plus les modèles de ce type commercialisés par Samsung (B3310, Corby Pro, Corby Txt, etc. ) ou Alcatel avec la série des OT-800 (format BlackBerry). Ce dernier prévoit d’ailleurs un lot de modèles à clavier coulissant pour 2010/2011.Mais le client est roi. Même si les jeunes apprécient les vrais claviers, ils ne peuvent se passer d’un écran tactile ! Qu’à cela ne tienne : on trouve désormais, au catalogue des opérateurs, des modèles qui cumulent les deux fonctions. Commercialisés à moins de 300 euros (prix de l’appareil seul), ces mobiles ultratendances devraient même passer sous la barre des 200 euros. Tel le GT350 de LG, bientôt disponible. Quant aux modèles non tactiles, on peut en trouver pour un peu plus de 100 euros.
Messenger Edition 251 – BY SFR
Avec cet appareil au système d’exploitation propriétaire et non évolutif, Microsoft
tente une percée dans les mobiles très grand public aux allures de smartphones.
Commercialisé sous la marque SFR, le Messenger Edition est équipé d’un vrai
clavier et d’une touche d’accès direct à Windows Live Messenger. Limité au réseau
GSM/GPRS, ce terminal est proposé dans le cadre d’une offre prépayée qui cible
les ados. D’autres modèles à clavier complet, conçus en partenariat avec l’éditeur
américain mais plus haut de gamme, sont attendus, tels le Kin One et le Kin Two,
orientés réseaux sociaux et s’appuyant pour le multimédia sur l’interface Zune.
Prix : 110 euros env.
LG – GW620 5 lignes
Premier smartphone sous Android de LG, le GW620
est une réussite. Le large clavier coulissant est
courant sur les Google Phone. Logique : ces
appareils tirent leur épingle du jeu en matière
de mails et de réseaux sociaux. Réparti sur 5 lignes
(on en trouve plus souvent 4 voire 3), le clavier de
LG offre un bon confort de frappe. Doté d’un écran
tactile réactif (technologie résistive), le GW620
bénéficie par ailleurs d’un équipement certes
d’entrée de gamme, mais complet. Surfant sur la
vague Android, qui comme l’iPhone OS contribue
à démocratiser le smartphone, cet appareil est, qui
plus est, fortement subventionné par les opérateurs.
Prix : 300 euros env.
RIM – Blackberry Bold 9700
Si l’on parle de smartphones à claviers
complets, la marque BlackBerry de RIM
est incontournable. Baptisé BlackBerry
Bold 9700, le dernier modèle du fabricant
canadien répond aussi bien aux besoins
des professionnels que du grand public.
Compatible 3G+et Wi-Fi, ce smartphone
excelle dans la gestion du courrier
électronique (a fortiori des SMS ou de
la messagerie instantanée) mais permet
aussi de surfer même si son petit écran,
non tactile, se prête moins à cette activité
qu’un appareil de type iPhone. Enfin,
l’équipement multimédia de ce Bold est
complet (capteur 3,2 MPix, GPS, etc.) et
inclut même un lecteur DivX/Xvid.
Prix : 450 euros env.
Nokia – N97 Mini
Précurseur en matière de tendance mini avec la sortie, fin 2009, du N97 Mini ? sensiblement plus léger et plus fin que l’imposant N97 ?, Nokia propose un bon compromis avec cet appareil doté d’un écran tactile et d’un clavier de 3 lignes. Si ce smartphone pêche dans le domaine du multimédia (peu de formats vidéo pris en charge), il permet de rester connecté en permanence à ses réseaux sociaux préférés, affichés dès l’écran d’accueil et automatiquement mis à jour. Parfait pour rester en contact avec ses amis en jouant du clavier ! Et pourquoi pas en musique, puisque l’appareil intègre 8 Go de mémoire interne. De quoi stocker sans problème sa discothèque.
Prix : 450 euros env.
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