Les labels de confiance, comme on en trouve sur nos produits de consommation courante (viandes, laitages, etc.), prolifèrent sur les sites marchands. Ils sont censés rassurer le consommateur sur l’identité de l’entreprise, la qualité de l’information et la sécurité de la transaction.Mais que valent-ils vraiment ? Offrent-ils tous le même niveau de garantie ? Un audit de ces labels mené par le ministère de l’Economie et des Finances révèle une prolifération de “pseudo labels” qui recouvrent des réalités bien différentes.Pour y voir plus clair, le ministère a défini trois catégories. La première, la certification, est encadrée par la loi et fournie par des organismes comme l’Afaq ou Veritas. Il existe aujourd’hui sur le Web français deux labels certifiés : Webcert et Webvalue.Deuxième catégorie : les codes de conduite et autres chartes. Ils ne sont pas certifiés, mais contrôlés par des auditeurs indépendants. C’est le cas du Labelsite créé par la Fevad (Fédération des entreprises de vente à distance). Enfin, dernière catégorie, les “autoproclamations”, qui n’apportent pas la sécurité annoncée et peuvent faire l’objet de poursuites. Ces dernières ne peuvent en aucun cas utiliser l’appellation de label. Autrement dit, face à ce foisonnement mieux vaut être prudent lorsquon croise un label !
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