Après son rachat l’été dernier par l’opérateur écossais Atlantic Telecom, first:telecom confirme son nouveau positionnement. Arrivé en France avec une activité de services et de cartes de téléphonie en 1998, il veut s’affirmer comme un opérateur pour les PME avec des offres de connexion Internet à hauts débits. Le cadre réglementaire est désormais favorable. “Le décret sur le dégroupage a le mérite de geler le cadre réglementaire et d’être précis… Le bon prix pour une ligne dégroupée est d’environ 70 F ht par mois”, précise Luc Terral, PDG de l’opérateur en France.
Ouvrir les services au 1er semestre
Atlantic Telecom France, engagé dans des tests techniques à Puteaux et Marseille, devrait s’inspirer de sa filiale allemande, qui commercialise depuis juin ses services SDSL (Symmetrical Digital Subscriber Line) permettant d’offrir des débits symétriques comme pour les liaisons louées. “L’objectif est de proposer aux PME, qui consomment du RNIS plus de dix heures par mois, un lien permanent SDSL à 256 kbit/s, et à celles qui utilisent des liaisons permanentes à 256 kbit/s et plus, un lien SDSL à 2 Mbit/s pour quelques milliers de francs”, déclare Luc Terral. La filiale française devrait lancer ses premiers services dans le courant du 1er semestre de l’année 2001 et être présente dans une dizaine de villes.En complément, mais pas dans l’immédiat, Atlantic Telecom envisage de proposer des forfaits de téléphonie à partir des technologies de voix sur xDSL. “C’est l’avenir. Atlantic propose déjà de tels forfaits en Écosse à travers ses services de boucle locale radio. La standardisation de la voix sur xDSL devrait encore prendre entre douze et dix-huit mois.”
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