512 Mo de
RAM. Et uniquement pour la carte graphique. Voici ce qui est exigé pour pouvoir apprécier avec le maximum de détails les carnages promis par
Doom III, le tout dernier jeu d’action d’ID Software. Une course à la mémoire à laquelle ATI pourrait bien mettre un frein avec sa technologie HyperMemory.Aujourd’hui, une puce graphique fait appel à deux types de mémoire, celle de la carte ad hoc et celle de l’ordinateur. La première a l’avantage d’être proche du processeur 3D donc de pouvoir communiquer rapidement
avec lui. Et le défaut d’augmenter le prix de la carte graphique. A contrario, la seconde est plus économique mais trop éloignée de la puce graphique pour pouvoir répondre à temps à ses sollicitations.Impossible donc de l’utiliser pour un jeu aux performances graphiques dignes de ce nom. Une lenteur à laquelle s’attaque HyperMemory. ATI compte en effet appuyer ses puces sur le bus
PCI Express, qui accélère les communications entre les différents composants d’un PC. Un processeur graphique pourra alors stocker et utiliser des données directement dans la mémoire
de l’ordinateur aussi vite que si elles se trouvaient dans la mémoire de la carte 3D. Celle-ci disposera toujours de sa propre RAM, à laquelle HyperMemory pourra faire appel le cas échéant.Utiliser la mémoire d’un PC pour le stockage des données graphiques est un vieux projet. Ce fût ainsi déjà le cas quand la connectique
AGP a remplacé son homologue
PCI. Sans tenir toutes ses promesses, faute de performances. La technologie d’ATI devra donc faire ses preuves en fin dannée, quand sortiront les premières cartes utilisant
HyperMemory.
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