Accéder à du contenu numérique et à Internet par ondes radio à de très hauts débits (jusqu’à 4 Mbit/s par utilisateur) sera peut-être possible dès 2003. C’est du moins ce qu’espère David Missud, directeur général d’ATDI, une société française spécialisée dans le déploiement de réseaux pour les opérateurs. L’ART lui a en effet attribué une licence d’expérimentation dans la bande de fréquence des 41 GHz, comme à Cegetel en novembre dernier. “Nous allons étudier en détail l’amplitude de couverture, la stabilité en fréquence, les effets de brouillage et les débits offerts, ainsi que l’intégration de services et de contenus telle la vidéo à la demande”, explique David Missud. ATDI testera pour cela des équipements spécifiques (stations de base, antennes réceptrices, modems, etc. ), parmi ceux mis au point par Thomson Multimedia et par l’italien Unicom, ainsi que l’accès à Internet à haut débit, la transmission de programmes de télévision numérique et la visioconférence.
Des ondes de courte portée
Le débit maximal de 4 Mbit/s permis par la fréquence des 41 GHz est bien supérieur aux 2 Mbit/s des services de boucle locale radio, qui portent sur des fréquences de 3,5 et 26 GHz. De plus, les équipements associés sont moins chers : de 5 000 à 10 000 F ht (762 à 1 525?) contre 20 000 à 50 000 F ht (3 850 à 7 622?) pour la BLR, selon ATDI. Toutefois, la portée des ondes serait de six kilomètres contre dix kilomètres pour la BLR. Grâce à ce programme, ATDI espère acquérir suffisamment d’expérience pour devenir le fournisseur des opérateurs qui se lanceront dans l’exploitation de ces fréquences.
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