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Atari : les filiales américaines font sécession en déposant le bilan

Les filiales américaines d’Atari se placent sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites. Leur maison-mère française s’attend à une perte annuelle importante.

Les filiales américains de l’éditeur de jeu Atari (dont le mythique Pong) ont demandé à être placées sous la protection de la loi américaine sur les faillites. De leur point de vue, il s’agit de couper le cordon avec leur maison mère française, dont l’investisseur principal, BlueBay, a indiqué qu’il ne pouvait mettre à disposition de l’argent frais.

En agissant de la sorte, elles cherchent à s’émanciper du fardeau de la dette qui pèse sur la compagnie holding française. Dans un communiqué daté du 27 décembre 2012, Atari écrivait : « Les discussions avec des investisseurs potentiels concernant la garantie et le lancement d’une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription et / ou d’une augmentation de capital réservée n’ont pas abouti en raison des conditions générales de marché et de la nature complexe de la structure du capital et de la dette d’Atari ». 

L’actuel investisseur, le fonds BlueBay, a convenu de prolonger la facilité de crédit au 31 mars 2013 et de continuer de s’abstenir de demander le paiement des intérêts qui en découlent mais ne mettra plus d’argent au pot. Pour l’exercice fiscal 2012/2013, Atari s’attend désormais à enregistrer une perte significative.

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Frédéric Bergé