Deuxième opérateur mondial de télécommunications avec un chiffre d’affaires annuel de 62,4 milliards de dollars (75,3 milliards d’euros), AT&T affronte aux États-Unis une rude concurrence sur le marché de la téléphonie à longue distance. L’opérateur a dû revoir à la baisse ses prévisions de chiffre d’affaires comme celles de ses bénéfices pour le dernier trimestre 2000 et toute l’année 2001.Pour renverser la vapeur, AT&T a décidé de se diviser en quatre sociétés indépendantes. Chacune d’elles sera spécialisée sur un secteur de marché ou un segment de clientèle : services mobiles, réseaux câblés professionnels, grand public et entreprises. La rupture n’est pas totale puisque les sociétés conserveront la marque AT&T et collaboreront par des accords commerciaux pour proposer des offres couplées. La division entreprises AT&T Business Services récupère les laboratoires AT&T Labs et les actifs réseaux de la maison mère.
Peu de conséquences pour la France
En France, AT&T, qui emploie environ 300 personnes, indique qu’il est encore trop tôt pour estimer les conséquences de cette réorganisation. Elles devraient cependant rester mineures car AT&T est essentiellement représenté dans l’Hexagone par l’entité Global Networks Services, la division la plus rentable de l’opérateur, essentiellement orientée vers les PME et les grands comptes. Elle propose, entre autres prestations, des connexions relais de trame, l’hébergement de sites web, ainsi qu’une offre de réseaux privés virtuels.
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