La pierre angulaire de ce nouvel opérateur, filiale d’AT&T, serait la société conjointe Concert qui propose des services de télécommunication aux multinationales (accès professionnels, sécurisation, haut débit, voix et données). Détenue à parts égales par les deux opérateurs et chancelante, AT&T absorberait la participation de BT dans Concert, et placerait également dans la corbeille sa branche services aux entreprises, rapportent nos confrères du Wall Street Journal dans leur édition de lundi.Ce nouvel opérateur intégrerait également la division BT Ignite, qui assure des services d’hébergement à travers 25 centres de données européens et qui possède en France l’hébergeur Fluxus.L’opération donnerait ainsi naissance à un opérateur de dimension mondiale présent aux Etats-Unis et en Europe.
Un vaste plan de réorganisation motivé par la dette
Ces grandes man?”uvres s’inscrivent dans un vaste plan de réorganisation pour les deux opérateurs. D’une part, BT, qui a annoncé la semaine dernière vouloir se scinder en deux entités distinctes, l’une consacrée aux activités de téléphonie mobile (BT Wireless), l’autre aux services de télécommunications fixes au royaume-Uni (Future BT). Sans compter la cession à l’étude de sa filiale de technologies de l’information (IT) Syntegra ou la vente de ses émetteurs radio au Royaume-Uni, qui représentent 6 000 émetteurs estimés entre 250 000 et 400 000 dollars pièce.De son côté, AT&T a soumis aux autorités boursières américaines Vendredi (SEC) son plan de réorganisation de l’entreprise, annoncé il y a quelques mois, en quatre départements : mobile, haut débit, télécommunications destinées aux entreprise et aux particuliers.Création de nouvelles filiales, cessions et restructurations. Des stratégies dans le droit fil de ce qu’impose un niveau d’endettement record : environ 49 milliards d’euros d’ici 2002 pour British Telecom et plus de 60 milliards de dollars pour AT&T. Des niveaux respectivement comparables à ceux de la Malaisie et de la Colombie !
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