Le dilemme du DSI est simple : faut-il utiliser de grandes sociétés de services (Accenture, IBM, Atos, Cap Gemini, etc.) ou des petites ? Dans le premier cas, leurs conclusions sont inattaquables, car elles sont parfaitement
représentées et à la renommée bien établie. Mais les coûts sont en conséquence. Dans le deuxième cas, les tarifs sont beaucoup moins élevés, et les conclusions certainement tout aussi valables, mais elles ne bénéficient pas de l’imprimatur de
sociétés considérées comme infaillibles.Il est évident qu’on ne reprochera jamais à un DSI d’avoir choisi Accenture, IBM ou Cap Gemini, quelles que soient les conclusions de ces dernières, alors qu’on lui reprochera d’avoir choisi une petite
société lambda de quelques consultants… surtout si les conclusions ne vont pas dans le sens du vent. Est-ce là le prix de la tranquillité ? Sachant que souvent celles-ci sont déjà préétablies, dans les cas d’audit informatique
notamment, où la direction générale cherche à faire ‘ passer ‘ des décisions délicates qu’il ne serait pas adroit politiquement d’assumer seul.Peut-on économiser cette dépense qui peut sembler inutile ? Cela paraît difficile, dans la mesure où, comme précédemment énoncé, leurs analyses des situations auditées ne sont pas contestables. Il s’agit en quelque sorte
d’une assurance politique tous risques pour l’entreprise. En revanche, dans la reconstruction technique qui doit suivre les préconisations de l’audit, il peut sembler judicieux d’utiliser les compétences de petites
sociétés, challengers des grosses, dont les coûts d’obtention de marchés sont souvent plus avantageux. Aux DSI alors de déployer des trésors de diplomatie, afin de bien séparer les prestations. Qui de la politique, qui de la
technique !(*) MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque semaine, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.
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