Depuis deux ans, le site marchand C-compatibles.com utilise la plate-forme de paiement SP Plus de la Caisse d’Épargne. Pour rassurer ses clients et se protéger contre les fraudes et les risques de répudiation, le site exploite les nouvelles solutions d’authentification de l’internaute développées par sa banque, l’authentification par SMS ainsi que le porte-monnaie virtuel et le téléphone bifente.
Un sceau envoyé par SMS à l’internaute
Depuis le mois de juillet, C-compatibles.com propose ainsi le paiement par ID-Tronic, une solution d’authentification basée sur la signature électronique de Magic Axess. Avant tout achat, l’internaute doit s’identifier auprès de la Caisse d’Épargne et fournir ses coordonnées bancaires et son numéro de téléphone mobile. Après réception des données, il reçoit un e-mail auquel il doit répondre en intégrant le sceau qui lui est envoyé par SMS. Pour ses transactions en ligne, l’internaute n’a plus à mentionner son numéro de carte : il indique son numéro ID-Tronic et valide sa commande en saisissant le sceau.“Ce système rassure l’acheteur qui ne donne pas son numéro de carte bancaire en ligne. De notre côté, il nous évite les risques de répudiation puisque la commande est confirmée par le porteur de la carte”, affirme Patrick Goujon, directeur commercial de C-compatibles. Les clients de C-compatibles peuvent aussi utiliser Moneytronic, un porte-monnaie virtuel proposé par la Caisse d’Épargne dans lequel ils déposent entre 20 et 200 e.Ces différents modes de paiement s’intègrent à la plate-forme SP Plus et n’ont pas nécessité de développements complémentaires au niveau de l’infrastructure du site C-compatibles. Par contre, la Caisse d’Épargne touche des commissions plus importantes sur les transactions garanties par ID-Tronic et Moneytronic.Ces derniers nécessitent de la part de l’internaute des formalités d’inscription préalables qui ne favorisent pas les achats impul-sifs. Pendant un an, C-compatibles proposait un système moins contraignant : le paiement par GSM. L’internaute effectuait son achat en insérant sa carte bleue dans son téléphone bifente et en saisissant son code secret. “Nous avons été l’un des premiers sites à proposer ce mode de paiement, mais il représente un très faible pourcentage sur l’ensemble des transactions”, explique Patrick Goujon. La limitation du système aux cartes françaises, le manque d’offres sur le marché et le faible taux d’équipement ont freiné l’essor de cette solution. La Caisse d’Épargne s’apprête d’ailleurs à arrêter ce service.
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