Alcatel avait raté partiellement le marché des infrastructures de la deuxième génération de mobiles, le GSM. Sa part de marché, estimée par lui entre “8 et 10 %”, en témoigne. Il n’est pas question, alors, pour le Français de rater celui de la troisième génération de mobiles, l’UMTS. Et comme c’est aujourd’hui que se gagnent les marchés en Europe, Alcatel devait s’allier très vite avec un autre équipementier, en pointe sur le domaine. En mai, il a ainsi annoncé la création d’une filiale commune avec Fujitsu. Fujitsu était pour Alcatel l’allié rêvé, puisque le constructeur nippon est l’un des équipementiers de NTT DoCoMo, qui lancera commercialement au printemps l’un des tout premiers réseaux UMTS.
La filiale commune (66 % Alcatel et 34 % Fujitsu) a aujourd’hui un nom : Evolium. Elle sera basée à Vélizy (région parisienne) et présidée par Michel Rahier, également président des activités communications mobiles d’Alcatel. Evolium s’occupera de la recherche et du développement pour les équipements des réseaux mobiles de deuxième et troisième générations – le GSM et ses évolutions (GPRS et EDGE), et l’UMTS. Evolium vise 15 % du marché des équipements UMTS. Les deux partenaires estiment ce secteur à 60 milliards de dollars dans les cinq ans à venir. Alcatel et Fujitsu commercialiseront leur première offre commune pour la troisième génération de mobiles (infrastructures radio, c?”ur de réseau Alcatel et terminaux Fujitsu) dans le courant du premier semestre 2001.
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