On retrouve Ezio, au début de l’aventure, aspirant à vivre tranquillement dans son fief de Monteriggioni, lorsqu’il est attaqué par César Borgia. Contraint de reprendre les armes, le maître assassin va devoir libérer Rome du joug du tyran. Il sera aidé par Machiavel, Copernic et Léonard de Vinci. On suit également en filigrane l’histoire de Desmond, descendant d’Ezio, qui cherche à récupérer la pomme d’Eden pour empêcher les Templiers d’asservir le monde.
L’argent règne
Une des principales nouveautés de cet épisode réside dans un aspect gestion prononcé. Il est possible de recruter des assassins et de leur assigner des contrats. De même, on peut enrôler des voleurs, des mercenaires et des courtisanes pour distraire les gardes, faire taire un héraut, etc. L’argent est très présent également, il sert à améliorer et à réparer votre équipement, bien sûr, mais aussi à acheter des remèdes, des munitions, et surtout, à rénover Rome. En effet, la cité est découpée en quartiers sous le contrôle d’une Tour Borgia. Un édifice qu’il suffit d’incendier pour libérer le pan de la ville correspondant. Les commerces, fermés, rouvrent alors et vous pouvez acheter des bâtiments pour loger vos disciples, des écuries pour vos chevaux ou encore restaurer divers bâtiments.Les combats ont gagné en intensité : désormais, Ezio peut être assailli par plusieurs ennemis simultanément et les repousser en donnant des coups de pieds. Il dispose d’une arbalète et peut aussi utiliser des canons à certains moments clés. Les assauts à cheval confèrent un sérieux avantage sur les patrouilles à pied. Lors des missions Léonard, il peut utiliser les armes conçues par Léonard de Vinci. Par ailleurs, les Tanières de Romulus combinent puzzles et acrobaties pour récupérer des pièces d’armures spéciales.
Mode multijoueur
Pour la première fois dans l’histoire de la série, un mode multijoueur est disponible. Plutôt réussi, il compte trois modules. Le premier voit huit assassins modules. premier assassins chargés chacun d’abattre une cible tout en étant la proie d’un autre joueur. Le deuxième se joue avec trois équipes de deux joueurs qui doivent éliminer les autres binômes. Enfin, le troisième réunit deux équipes de quatre qui sont alternativement chasseurs et gibiers. Avec ses bruitages réalistes et une musique qui souligne l’action de manière efficace, la réalisation tient ses promesses. La Rome de la Renaissance est saisissante de beauté. Perché sur les toits, on découvre des panoramas impressionnants. Malgré cela, le moteur d’Assassin’s Creed se fait vieux et il n’est pas rare de voir une partie du décor s’afficher d’un seul coup ou des plans chargés de détails se mettre à scintiller. Des soucis vite oubliés tant l’immersion proposée par le jeu est grande et l’aventure épiqueL’avis de la rédaction
On aime
La richesse du contenu, la durée de vie, la variété des missions, l’équilibre entre action et gestion, le mode multijoueur.
On n’aime pas
Le moteur graphique qui commence à accuser son âge, les ennemis qui voient à cinq cents mètres et vous oublient une fois sous leur nez. Certains mots italiens dans les dialogues qui sonnent faux.
Mention très bien
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