Assassin’s Creed est un peu à Ubisoft ce que Call of Duty est à Activision : une grosse licence essentielle. Pour autant, Altair, Ezio et les autres connaissent un succès inégal. Chaque génération n’inscrit pas un nouveau record en termes de ventes. Ainsi, si on classe l’Assassin’s Creed (AC) qui a connu le plus gros succès de ventes n’est pas Black Flag, le dernier épisode en date, sorti en 2013. C’est son prédécesseur, Assassin’s Creed III, qui remporte le titre de meilleur vendeur, avec 11,8 millions d’unités vendues dans le monde sur trois plates-formes : PC, Xbox 360 et PS3.
Normal, pourrait-on dire, AC IV Black Flag a encore une vie à faire sur un cycle long. Peut-être, mais il n’empêche que la franchise assassine a connu un creux de la vague assez lourd en 2010 et 2011, avec les pourtant très agréables Brotherhood et Revelations, qui avaient en plus le mérite de faire avancer l’histoire « italienne » d’Assassin’s Creed. Des chiffres de vente bien inférieurs à ceux atteints dès les deux premiers épisodes.
Il est d’ailleurs surprenant qu’avec la montée en puissance de la licence et l’augmentation de sa renommée, les ventes ne croissent pas davantage.
Assassin’s Creed Unity pourrait bénéficier de l’effet nouvelle génération de consoles, même si pour l’instant le parc installé est encore restreint. L’avenir nous dira si les fans de la série trouveront dans Unity une raison de changer de plate-forme ou s’ils se satisferont d’AC Rogue, l’Assassin’s Creed pour console old gen.
Le pouvoir d’attraction des nouvelles consoles et les nouveautés de Unity suffiront-elles à établir un nouveau record de ventes ? Si c’est le cas, Ubisoft ne manquera pas de le faire savoir…
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