Il y a encore trois ans, AGS était une filiale du groupe suisse AEL spécialisée dans la CAO. Rachetée par ses dirigeants, elle s’est développée tous azimuts. Trois sociétés de capital-risque ?” Turenne capital, Orium et Guisset Internet Développement ?” viennent de reconnaître ce parcours en injectant chacune 10 millions de francs dans le groupe. Une mise qui leur permet de détenir ” entre 15 % et 20 % du capital du groupe “, selon ses dirigeants.” Cette levée de fonds va nous permettre de finaliser une offre globale d’applications pour PME-PMI accessibles en mode ASP. Par ailleurs, nous étudions des dossiers de rachat en Europe. Nous sommes intéressés par des éditeurs d’applications collaboratives ou des compétences en B-to-B “, explique Laurent Fiard, PDG d’AGS.Les premières opérations de croissance externe devraient être réalisées en Suisse et en Espagne, puis en Grande-Bretagne. Le groupe lyonnais a pris depuis quelques mois le virage de l’ASP. La solution de workflow qu’il édite, Vdoc Process, est désormais accessible en location sur le site www.mywebprocess.com.
Dépasser le milliard de francs de capitalisation
AGS, qui met en avant une expertise portant à la fois sur la CAO, le travail collaboratif, le knowledge management et l’e-business, mise à fond sur ce mode de commercialisation. A terme, la plupart de ces solutions seront disponibles en ASP, qu’il s’agisse d’aider les PME-PMI à ” accélérer leur processus de production “, à ” valoriser leur savoir-faire “, ou encore à ” renforcer leurs liens avec leurs clients et fournisseurs “.Ce tour de table ne constitue qu’une première étape avant la Bourse. Les dirigeants d’AGS espèrent que leur groupe sera prêt à s’y introduire avant l’été 2001. Il est vrai qu’au cours des deux dernières années, le chiffre d’affaires d’AGS a connu une progression très soutenue, passant de 53 millions de francs, en 1998, à 115 millions prévus pour l’exercice 2000.” Nous ne sommes qu’au début de vie d’AGS. Pour 2001, nous pensons dépasser les 200 millions de francs de chiffre d’affaires “, explique Laurent Fiard, CEO du groupe. Autre objectif clairement affiché : dépasser le milliard de francs de capitalisation, ce qui ne devrait pas poser trop de problèmes à cette société qui cumule les vertus dune start-up et un solide fonds de commerce.
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