A l’instar des sites américains de shopping reverse, comme Respond.com, Imandi.com ou NetGenShopper.com, le site AsknDeal.com propose aux internautes de transmettre leurs demandes aux vendeurs concernés, qui sont ainsi en mesure de leur répondre directement .La société, née à l’initiative de l’incubateur de projets Internet E-Developpement, se conçoit comme une plate-forme de mise en relation C-to-B (Consumer to Business),?” “notre véritable coeur de métier “, revendique Jean-Eudes Broudehoux, directeur général de AsknDeal.com ?”, mais également C-to-C (Consumer to Consumer).Depuis le 21 avril, date à laquelle il a proposé l’inscription gratuite sur son site, AsknDeal.com cherche à constituer sa base de données de vendeurs . ” Nous visons, pour la rentrée, un peu moins de 10 000 vendeurs “, explique l’équipe dirigeante. Après dix-huit mois d’existence, le nombre de commerçants présents sur le site d’Imandi.com est estimé à 250 000, et à 45 000 pour celui de Respond.com.
La concurrence devrait pointer son nez d’ici à quelques mois
Dans un premier temps, l’acheteur ou le vendeur laisse ses coordonnées complètes, notamment sa localisation géographique. L’internaute enregistre son appel d’offres que le site transmet aux vendeurs concernés, lesquels retournent eux-même leurs propositions.” Le cyberchaland reçoit une liste de contacts, qui sera de quinze à vingt noms en septembre. En revanche, les détaillants n’obtiennent pas les adresses des acheteurs “, ajoute Olivier Duhautoy, directeur technique. Handicap du système : le mode de livraison de l’achat reste à l’initiative du client.À compter du 1er janvier 2001, AsknDeal.com appliquera un droit d’entrée aux vendeurs souhaitant s’inscrire sur le site. ” Le montant sera fonction du potentiel d’affaires, puisque nous n’avons aucun moyen de contrôle en aval. “
Neuf catégories figurent au menu du site, dont les antiquités et les collections, qui devraient lui permettre de se différencier des sites marchands traditionnels.AsknDeal.com peaufine la seconde version de son site pour septembre. ” Nous nous limitons pour l’heure à la France, mais je note qu’il n’existe pas encore de concurrence en Europe. De nouveaux acteurs devraient pourtant apparaître dans les deux prochains mois “, avoue Jean-Eudes Broudehoux. Une deuxième levée de fonds, menée auprès de nouveaux investisseurs et dont le montant n’a pas été précisé, sera finalisée dans le courant de lété.
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