Les sensations venues du Japon n’en finissent pas d’être surprenantes. De l’érotique, de l’oecuménique et du thriller psychologique !
Cette semaine, l’actu asiatique réserve quelques surprises de taille. Jugez plutôt ! Le papa de Bayonetta a du mal à assumer l’accueil que le public a fait à sa créature, la branche japonaise d’Ignition annonce son premier titre, Microsoft drague les otaku sur leur terrain et Konami craint d’être phagocyté par plus gros que lui…
Hideki Kamiya joue les pucelles effarouchées
Rares sont les jeux à succès – même les plus saugrenus, à condition d’y trouver quelque part un personnage féminin, et encore – qui ne se voient pas instantanément déclinés en mangas érotiques sur le marché florissant des éditions amateurs japonaises (doujinshi). A tel point que ces créations, le plus souvent réalisées et publiées dans un flou juridique total, sont en général complètement ignorées par les ayant droits, qui se refusent à leur offrir une quelconque promotion, ne serait-ce que sur un mode négatif !
Mais Hideki Kamiya, le créateur de Bayonetta, fait publiquement état dans un message récemment publié sur Twitter de sa colère à l’encontre des pasticheurs, arguant que les parodies en question frustrent les fans, et témoignent d’un manque de respect à l’encontre de la franchise. Une sortie assez cocasse, s’agissant de l’une des héroïnes les plus outrageusement sexy (et sexualisées) de l’histoire du jeu vidéo.