L’empire du Milieu continue de resserrer l’étau autour des contenus jugés « vulgaires », les Philippins évangélisent par le biais du jeu vidéo, et le reste de l’actu en bref.
Etape supplémentaire dans la prise de contrôle progressive de l’industrie vidéoludique par le gouvernement chinois, qui vient d’annoncer une nouvelle vague de réglementations pour l’industrie du jeu vidéo, et en particulier le marketing et la publicité. Le ministère de la Culture a pris pour cible première la pléthore de sociétés de jeu en ligne qui usent de stratégies promotionnelles aguicheuses, en utilisant par exemple l’image de stars locales du porno ou en mettant en avant une violence excessive, et d’autres contenus jugés « vulgaires », une définition tellement vague et sujette à interprétation qu’elle promet déjà d’être appliquée d’une manière on ne peut plus discrétionnaire.
War Hero Online – War Hero Online
Les sites de paris et tout ce qui s’apparente aux jeux d’argent en ligne sont également dans le collimateur des technocrates du parti unique. Les créateurs du jeu War Hero Online, qui proposent comme trophée ultime une vraie poupée gonflable, n’ont visiblement pas reçu le message. La Chine, qui n’est pas vraiment connue pour sa défense de la liberté d’expression, est décidément pionnière en la matière et introduira notamment dès le 1er août de nouvelles règles contraignant tous les joueurs en ligne à s’inscrire sous leur véritable identité.
La validation des données et la surveillance des flux seront ensuite réalisées de manière centralisée. Comme le montrent de nombreux signes concordants à travers le monde, le « modèle chinois », loin d’être un repoussoir pour les régulateurs occidentaux, semble s’imposer de plus en plus comme un exemple à suivre. Dans ce contexte, et malgré la récente reculade de Blizzard, l’abolition de l’anonymat pour les gamers de nos latitudes ne semble que partie remise.
