Les valeurs françaises ne sont pas parvenues à trouver leur second souffle au cours d’une séance qui s’annonçait pourtant bien. Les indices CAC 40 et Nouveau Marché tout de même reprennent respectivement 0,86 % et 0,22 %.France Telecom avait créé la surprise après que Les Echos eurent révélé que l’opérateur historique ait raflé la mise à Cegetel en gagnant l’appel d’offre de la SNCF pour le renouvellement de son système d’information.Le titre de l’opérateur a gagné jusqu’à 3,5 % en séance pour finir à 46 euros en hausse de 1,55 % seulement. L’opérateur paie la révision à la baisse (de “stable” à “négative”) de la notation de l’agence Moody’s.Mais la vedette du jour était Umanis avec une appréciation du titre de 12,87 %. L’agence web/SSII a annoncé des résultats semestriels en hausse de 68 % à 46,8 millions d’euros. Dans les conditions de marché que traversent les agences web depuis le début de l’année, cette performance a été saluée avec respect.Le secteur des jeux est également à la fête puisque les résultats de Cryo et de Titus enregistrent tous deux une progression notable.Sur le premier semestre 2001, le chiffre d’affaires de Cryo progresse de 14 % pour atteindre 23,2 millions d’euros. Le chiffre d’affaires annuel 2000/2001 de Titus est en croissance de près de 30 % à 172,1 millions d’euros contre 133,8 pour le précédent exercice.Titus gagne 2,68 % tandis que Cryo perd pour sa part 1,67 % dans le brouhaha de l’opération de reprise des titres Cryonetworks, dont la maison mère détient désormais 98,34 % des parts de capital.Une petite explication de texte aux investisseurs sur le conflit qui loppose à STMicroelectronics a aidé Netgem à sortir du rouge. Netgem regagne 7,95 % en se contentant de rappeler que toutes les pièces touchant au litige ont été rendu publiques depuis le 25 juillet. De plus Netgem précise que des contacts ont été pris avec un fabricant de processeur japonais.
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