Après son divorce avec Andersen Consulting, le groupe d’audit et de conseil maintient contre vents et marée un modèle pluridisciplinaire. Et ce, alors même que l’environnement réglementaire se durcit. ” Ce choix nous oblige à limiter les prestations dans des sociétés où nous sommes auditeurs. Ces restrictions pèsent sur 20 % du marché, mais le reste de notre activité est complètement libre “, ajoute Aldo Cardoso, président d’Arthur Andersen France et nouveau président du Board des associés d’Andersen Worlwide.L’entrée d’Arthur Andersen dans l’alliance Ariba-IBM-i2 est somme toute assez logique. Le groupe a investi 10 millions de dollars chez Tradex Technologies, absorbé ensuite par Ariba. Et il a conclu en juin 2000 un accord mondial avec cet éditeur au terme duquel il s’engage, entre autres, à assurer la formation de cinq cents professionnels aux produits Ariba, à ouvrir en collaboration deux centres d’expertise technologique à Londres et à Paris, mais aussi à déployer en interne la plate-forme de commerce Ariba.Aux Etats-Unis, Arthur Andersen est intervenu avec l’aide d’Ariba sur une vingtaine de projets de places de marché. Mais MetalSpectrum, une place électronique dédiée à la métallurgie fine, est la seule qui exploite à la fois les outils d’Ariba ?” Ariba Marketplace et Ariba Dynamic Trade ?” et ceux de i2 ?” Trade Matrix.e-2open.com, une place de marché électronique mondiale pour l’informatique, l’électronique et les télécommunications, illustre bien, quant à elle, les résultats de l’alliance entre les trois éditeurs. Créé par un consortium d’industriels ?” composé de Hitachi, LG Electronics, Matsushita Electronic, Nortel Networks, Segate Technology, Solectron et Toshiba ?”, e-2open.com repose sur les technologies d’Ariba, i2 et d’IBM. Le projet est soutenu à hauteur de 250 millions de dollars par Crosspoint Venture Partners et Morgan Stanley Dean Witter. Il est conseillé par McKinsey.
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