Quid des promesses autour de la boucle locale radio, qui vantaient le déploiement rapide et la démocratisation du haut débit ? Visiblement, le bilan dressé par l’ART lors d’une interview au Figaro est plutôt décevant. En effet, aucun des neuf opérateurs ne semble avoir tenu les engagements spécifiés sur les licences, c’est-à-dire la couverture d’un certain pourcentage de la population dès la première échéance de fin 2001. Quatre opérateurs, Landtel France SAS, Broadnet France SAS, XTS Network Caraïbes et XTS Network Océan Indien, sont sur la sellette. L’ART a donc décidé d’engager une procédure de mise en demeure de ces quatre sociétés, qui bénéficient d’un délai d’un mois pour prendre des mesures. Dans le cas contraire, l’Autorité se verra obligée de leur retirer leurs licences.
ne situation préoccupante
TS évoque des raisons techniques et financières qui auraient considérablement ralenti leurs efforts. “Nous comptons sur la clairvoyance de l’ART pour nous laisser le temps de réussir notre déploiement “, a précisé Pascal Bono, président de XTS. En dépit de ce bilan morose, l’ART ne regrette rien. “Nous ne retirons pas notre confiance dans cette technologie, au contraire“, a souligné Jean-Michel Hubert, président de l’ART. La situation est préoccupante, sans être catastrophique. “ Le processus est vraiment enclenché, nous n’avons aucune raison de l’interrompre“, a ajouté Jean-Michel Hubert.
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