Justin Bieber ? Ce nom ne vous dit probablement rien, mais l’adolescent provoque l’hystérie chez les demoiselles aux Etats-Unis. Pour la sortie de son premier album, la maison de disques du chanteur en herbe avait organisé une séance de dédicaces dans un centre commercial de Long Island.
Devant les milliers de fans, dont certaines attendaient depuis des heures, les cordons de sécurité ont finalement cédé. Alors que la vitrine du centre commercial menaçait de se briser sous le poids des admiratrices en délire, la police a décidé d’annuler la séance d’autographes pour des questions de sécurité.
Les forces de l’ordre ont arrêté le vice-président d’Island Records, James Roppo, pour ne pas avoir coopéré en aidant à la dispersion de la foule. Elles exigeaient de lui qu’il envoie un message sur le site de microblogging Twitter (sur le fil @justinbieber) pour expliquer que la séance de dédicaces n’aurait pas lieu. A 2 heures du début de l’événement, la police ne voulait pas voir de nouvelles jeunes filles grossir la foule.
Entrave à une administration gouvernementale
« Nous lui avons demandé son aide pour disperser la foule en expliquant que la séance était annulée, a expliqué le lieutenant Kevin Smith à l’Associated Press. En refusant de coopérer, il a mis des vies en danger. »
Le manager a été écroué pour entrave à une administration gouvernementale et mise en danger de la vie d’enfants. Plus tard, Justin Bieber a indiqué à ses fans déçues sur son fil Twitter que la police ne lui avait pas permis d’entrer dans le centre commercial.
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