Arnold Béguin est DSI chez Keolis, opérateur européen multimodal du secteur du transport de voyageurs. Il nous parle de l’offre UMTS de SFR et de ce qu’elle pourrait apporter à ses collaborateurs et ses clients.01 Informatique : Pensez-vous avoir besoin de cette technologie ? Arnold Béguin : Les directions informatiques doivent aujourd’hui faire face à l’enjeu majeur de la mobilité et donc des débits, qui constituent souvent le goulet d’étranglement dans l’usage des nouvelles
technologies. Pour nous, le champ d’utilisation de l’UMTS est de deux ordres. En interne, cette technologie offrira à nos collaborateurs nomades des conditions de confort bien meilleures pour se connecter aux ressources de l’entreprise. Reste la
question de l’international et des accords entre opérateurs.Pour nos clients, l’accès aux informations en temps réel sur le réseau de transport, en particulier en situation perturbée, représente un progrès significatif. A ce jour, les débits nous limitent à des solutions articulées autour du
SMS. Leur amélioration risque d’ouvrir la voie à des applications plus riches. Mais encore faut-il que le public adhère à l’UMTS.Que peut-elle vous apporter, comparativement au GSM/GPRS ? Le débit du GPRS, en moyenne autour de 36 kbit/s, reste insuffisant pour effectuer du transfert de fichiers ou de pièces jointes de taille importante. Pour cet usage, l’UMTS constitue un vrai progrès, sans parler de l’accès aux
applications interactives de l’entreprise à travers des offres du type Business Everywhere, de France Télécom.Des forfaits de 46 à 142 euros. Des téléphones compris entre 199 et 459 euros. N’est-ce pas trop cher ? Je partage votre avis concernant les tarifs élevés. D’autant que les investissements réalisés par les opérateurs ne favoriseront probablement pas une baisse rapide des prix. Autre problème, un certain nombre de prestations sont hors
forfait, rendant la prévision des coûts de fonctionnement difficile. Par ailleurs, équiper un parc micro de cartes UMTS, alors que vous venez d’investir dans le GPRS, pose problème.Je ne vous dirai pas quel prix je suis prêt à payer, car je ne le sais pas. En tout cas, le coût actuel est rédhibitoire par rapport à l’avantage que nous pourrions retirer de la technologie.
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