Le 13 novembre 2013, la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) assignait en justice le groupe Expedia, propriétaire des sites de réservation hotels.com et expedia.fr. C’est au tour de Booking d’être aujourd’hui attaqué par le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg.
Les raisons sont les mêmes : le gouvernement juge illégal la clause dite de « parité tarifaire » imposée par les plates-formes de réservation aux hôteliers. Ces derniers ne peuvent accorder de ristournes aux internautes qui tentent de les joindre directement. Une pratique qui « entrave significativement la liberté commerciale et tarifaire des hôtels » qui ne pourraient ainsi s’affranchir des commissions versées à Booking, selon le ministère de l’Economie. Et qui impacte aussi les clients qui sont dans l’incapacité d’obtenir de meilleurs tarifs.
Interrogé ce matin sur BFM Business, le PDG d’Accor, Sébastien Bazin, a commenté la décision d’Arnaud Montebourg avec prudence, regrettant toutefois ces procédures judiciaires qui positionneraient les sites en adversaires des hôteliers.
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