Les webmestres d’intranet sont moins sous les feux de la rampe que ceux des sites Internet. A ces derniers les graphismes et autres animations clinquantes. Aux premiers la nécessité de composer avec un outil qui doit être avant tout utile. Cette fonction plutôt discrète, Arnaud Drillon l’occupe chez Renault, où il est détaché depuis plus d’un an par son employeur Webnet.
“L’un des principes d’un intranet comme celui de Renault est de retrouver rapidement un document qui pouvait, avant, nécessiter une laborieuse recherche.”Arnaud Drillon est là en priorité pour assister chaque division du constructeur désireuse de se présenter sur l’intranet et d’y mettre l’information jugée utile au reste de l’entreprise. Il faut écouter et rencontrer chaque entité du fabricant, la conseiller sur la façon d’architecturer son site, sécuriser celui-ci et, au besoin, créer certains applicatifs. “Le webmestre intranet, dans une grande structure, procède surtout à la validation technique. Il aide à mettre en place.”A lui aussi de convaincre. Pour Arnaud Drillon, le webmestre intranet doit ainsi, outre ses compétences informatiques indispensables (HTML, JavaScript et outils graphiques), être ouvert à la discussion et savoir sortir du cadre technique. Mais, dans une grande structure, le webmestre intranet ne possède pas l’information ; il n’intervient donc pas directement sur le contenu. “Sur un site Internet, on peut presque tout oser en fonction de l’activité de la société. L’intranet d’une grande structure, lui, doit répondre à certaines obligations “, explique-t-il. Et d’évoquer son envie, à l’avenir, d’animer les intranets de sociétés plus petites et, peut-être, d’y cumuler les fonctions de webmestre Internet. “Ce dont j’aurais envie, c’est d’étudier le fonctionnement d’une entreprise de taille plus modeste pour y proposer les solutions intranet les plus adaptées et, ainsi, améliorer la communication électronique !”
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