Depuis son retour des États-Unis, il y a deux ans, Lagardère Junior est en butte aux interrogations : Jean-Luc, son père, lui laisse-t-il internet et la télévision pour qu’il se fasse les dents ? Ou bien Arnaud est-il aujourd’hui le véritable numéro?’1 du groupe qui porte son nom ? Une partie de la réponse est à chercher dans le nombre de barons contraints de quitter le groupe plus ou moins discrètement. Pourtant réputé pour sa fidélité à l’égard de ses cadres dirigeants, Jean-Luc Lagardère ne s’oppose plus aux démissions entraînées par les réorganisations à la hache, prônées par son fils. “Gouverner, c’est prévoir”, disait Pierre Mendès-France. Paraphrasant l’homme d’État, le jeune Arnaud Lagardère pourrait ajouter, “diriger, c’est trancher.” Des têtes. Michel Cacault (régie), Jacques Lehn (Europe 1), Martin Brisac (Europe 1), Hervé Digne (HFM) et dernier en date, il y a quelques jours à peine, Jean-Pierre Ozannat (Lagardère Images)… La liste n’en finit plus de sallonger. À qui le tour ?
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