Epson n’a pas trafiqué ses cartouches d’encre pour escroquer ses clients. Le fabricant d’imprimantes est parvenu à en convaincre l’association de consommateurs hollandaise ConsumerBond, qui avait pourtant
appelé ses 620 000 membres à
boycotter les cartouches de la société japonaise, au début du mois de juillet.Au c?”ur de la polémique, les puces Intellidge intégrées dans les recharges d’encre du fabricant. Celles-ci sont programmées pour interrompre l’impression après un certain nombre de pages, avant même que la cartouche ne
soit totalement vidée. Une arnaque, estime l’association, puisque les consommateurs ne peuvent pas utiliser toute l’encre qu’ils ont payée au prix fort. Selon les tests réalisés par le magazine anglais
Which, la perte est loin d’être négligeable : en contournant le système ‘ Intellidge ‘, on parvient à produire 38 % d’impression en plus.
Une mesure destinée à protéger la tête d’impression
Il y a quelques jours, ConsumerBond a pourtant fait marche arrière en renonçant à son appel au boycott. ‘ Ils ont reconnu qu’ils avaient fait une erreur d’interprétation, explique Thierry
Bagnaschino, directeur marketing d’Epson France. Notre technologie Intellidge conduit effectivement à laisser un résidu d’encre dans la cartouche, mais en aucun cas nous ne faisons payer aux consommateurs cette quantité
d’encre qui part à la poubelle. ‘ Explication selon lui : l’encre résiduelle permet de protéger la tête d’impression et d’éviter que des bulles d’air ne s’y introduisent et ne
l’endommagent.’ C’est une mesure de sécurité qui garantit la qualité d’impression sur toute la durée de vie de limprimante ‘, insiste Thierry Bagnaschino. Il déconseille par ailleurs
l’utilisation de logiciels capables de désactiver cette protection : ‘ cela peut conduire à endommager définitivement la tête d’impression. ‘
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