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Arm veut booster les performances graphiques des smartphones avec son upscaler ASR

Au tour d’Arm de se lancer dans la bataille de l’upscaling ! L’entreprise, qui a développé une architecture utilisée dans toutes les puces pour smartphones (et de plus en plus dans les ordinateurs traditionnels), a dévoilé son propre convertisseur graphique. Une technologie qui pourrait permettre à de nombreux smartphones, notamment dans l’entrée de gamme, de bénéficier de bien meilleures performances graphiques.

Apple, Qualcomm, Samsung et de nombreux autres constructeurs qui conçoivent aussi leurs propres puces s’appuient sur l’architecture Arm pour le CPU et le GPU de leur silicium. Souvent, les clients d’Arm modifient (parfois lourdement) les spécifications de l’architecture pour l’adapter à leurs besoins.

Plus de performances graphiques, moins de batterie

L’entreprise britannique développe également ses propres processeurs (Cortex) et circuits graphiques (Mali et Immortalis). Avec l’Accuracy Super Resolution (ASR) qu’elle vient de dévoiler, Arm se lance à l’assaut du marché très encombré des upscalers. À l’image du DLSS de Nvidia ou du XeSS d’Intel, ASR booste l’affichage graphique grâce à une dose importante d’IA tout en réduisant l’exploitation des ressources du GPU.

Ars Arm 3
© Arm

Les technologies Arm étant très utilisées dans les smartphones et les tablettes, ASR devrait se révéler très utile pour réduire la consommation d’énergie du GPU. Un circuit graphique moins sollicité fonctionne également à une température moins élevée, ce qui réduit les risques de throttling thermique, synonymes de réduction des performances.

« L’utilisation de l’ASR a produit des résultats de haute qualité à une température stable et basse », assure Peter Hodges, directeur de la stratégie chez Arm. Il rappelle que « le rendu à une résolution native conduisait inévitablement à un throttling thermique indésirable, ce qui, dans les jeux, peut ruiner l’expérience utilisateur et réduire la durée d’engagement ».

Pour ASR, Arm s’est basé sur FidelityFX Super Resolution 2, l’upscaler open source d’AMD. L’entreprise explique avoir modifié le FSR2 pour réduire l’usage GPU et fonctionner au mieux sur les appareils ne disposant pas d’une bande passante mémoire énorme. D’après les mesures réalisées par Arm avec un GPU Immortalis-G720, ASR s’en tire mieux en termes de framerate que FSR2 et que le GSR de Qualcomm. Avec une puce Dimensity 9300 de MediaTek, ASR puise moins d’énergie en upscale d’une image à 540p que la définition native de 1808p.

Ars Arm 1
© Arm
Ars Arm 2
© Arm

Il reviendra aux développeurs de jeux et aux éditeurs d’OS d’implémenter les spécifications d’ASR dès qu’elles seront disponibles. Certains d’entre eux n’en feront probablement rien : Apple tient beaucoup à son propre upscaler, MetalFX (dérivé de FSR lui aussi). Mais ASR joue la carte de l’open source, et il est indépendant du matériel, des arguments qui pourraient faire mouche auprès des constructeurs qui n’ont pas forcément les moyens d’Apple ou de Samsung.

Lire DLSS, FSR, XeSS : quelle technologie d’upscaling choisir ?

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Source : Arm


Mickaël Bazoge
Votre opinion
  1. Amusant… D’un côté le ray tracing et de l’autre le bidonage de résolution.
    Visualiser un film sur un device est fonction de paramètre physiologique…
    Le VHS permet de suivre sans problème toutes les intrigues des films alors que sa résolution est faible.
    E cerveau ne s’intéresse qu’aux choses en mouvement. Des expériences ont été menées en floutant les parties fixes et les spectateurs n’ont rien ‘vu’.
    La qualité de l’image ne se mesure pas aux arrêts sur image, il n’y a pas besoin de hi-fi.
    La définition de hi-fi dans la chaîne du son était une distorsion inférieure à 1%, seul un humain sur 1000 peut être sensible à ce taux.
    Il faut remettre les pendules à l’heure quand on voit les folies de 4k sur un smartphone…

Les commentaires sont fermés.