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Arithmedia, un “shopbot” qui se fait attendre

En attendant la disponibilité de sa solution, la start-up a modifié son discours pour mettre en avant l’exploitation des données comportementales.

Début septembre, 01net. titrait : Arithmedia invente le shopbot personnalisé. Un mois plus tard, le moteur de comparaison d’offres marchandes, en marque blanche, n’est toujours pas finalisé. Louis Prunel, président et cofondateur d’Arithmedia, parle aujourd’hui d’un délai supplémentaire de deux à trois semaines avant obtenir une version fiable et efficace.Si la solution n’est point disponible, la qualité du discours marketing de la start-up s’est, quant à elle, affinée. Plus qu’un simple comparateur de prix, Arithmedia annonce la mise sur pied de la première base ” mondiale ” de données comportementales d’achat électronique.Dans la pratique, si le moteur est disséminé gratuitement sur de nombreux portails, sites thématiques et communautaires et FAI, il permettra de collecter suffisamment de données pour alimenter des outils statistiques inédits (reporting , benchmarking, analyses et études sur mesure) à destination des acteurs du e-commerce.L’idée est alléchante puisque, à l’heure actuelle, chaque site marchand dispose de données comportementales sur ses internautes-consommateurs, mais aucune information consolidée couvrant l’ensemble du marché et à même de fournir le degré de compétitivité de l’entreprise.La base mutualisée d’Arithmedia projette de réunir rapidement un panel représentatif. Reste que son destin est lié au déploiement du moteur de comparaison sur les sites d’acteurs majeurs de l’Internet français.En effet, ” les outils statistiques de reporting seront gratuits pour nos clients. Le modèle économique d’Arithmedia sappuie essentiellement sur la vente de données stratégiques “, explique Louis Prunel.Un discours qui plaira certainement aux éventuels investisseurs, auprès desquels Arithmedia cherche actuellement des fonds pour son développement. Mais les internautes voudront-ils rentrer dans ce jeu et payer de leurs données personnelles pour un service ” gratuit ” ?

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Augustin Garcia