Deux ‘ FAI notoires ‘ et trois autres portails s’apprêteraient ainsi à installer le comparateur de prix de Arithmedia. Aux dires de Louis Prunel, son fondateur, l’intérêt pour les portails est triple : fidélisation de l’audience (l’internaute reste connecté au site), rémunération (la start-up reverse aux portails la moitié des gains générés par le trafic auprès des marchands), mise à disposition de statistiques sur l’audience du site (panier moyen, taux de transformation…). Ces données sont également transmises au marchand, qui peut ainsi affiner son offre. Pour l’heure, 54 sites marchands dont Marcopoly, Mistergooddeal, Perenoel ont accepté les règles du jeu.Arithmedia prélève entre 3 et 4 F par clic et une commission de 3 à 5 % sur les ventes auprès des marchands. La start-up prévoit que l’essentiel de ses revenus proviendra de l’exploitation de la base de données. Certaines d’entre elles comme le taux de conversion d’un concurrent seront payantes. ‘ Le reporting est gratuit, le benchmarking est payant ‘, explique ainsi Louis Prunel. Et d’ajouter que le business model est rentable.Si la start-up prépare un deuxième tour de table, c’est pour pourvoir à une implantation dans quatre pays européens (Espagne, Italie, Royaume-Uni, Allemagne) au cours de l’année 2001. Arithmedia recherche ainsi entre 60 et 80 MF et envisage même une implantation aux Etats-Unis, puisque ‘ le modèle n’y existe pas’.Créée en février 2000, Arithmedia avait alors levé 6 MF auprès de deux business angels, Gilles Colomb et Emmanuel Cebron de lIsle. En juin dernier, EI Capital avait apporté 15 MF supplémentaires.
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