Revirement de situation : Ariba n’achète plus Agile Software. Problème d’entreprise ou de marché ? Pour Gérard Dahan, directeur marketing Europe du Sud d’Ariba, la réponse tient dans les résultats de l’éditeur de plates-formes B to B : “L’objectif de 1 Md$ de CA en 2001 ne sera pas tenu, n’ayant réalisé que 60 % de nos prévisions faites sur les 6 premiers mois de l’année “. Reste qu’en échouant dans son rapprochement avec Agile, Ariba est pris à son propre jeu, brisant l’alliance avec i2 qui, du coup, a jeté son dévolu sur RightWorks. Pourtant tout semblait aller pour le mieux. Fin 2000, l’éditeur annonçait de nombreux recrutements (plus de 30 % en 3 mois en Europe), mettait en place une stratégie d’alliances (i2, IBM) et procédait à une vaste campagne marketing.Alors, folie des grandeurs ? “Pas du tout, s’exclame Gérard Dahan. Pour atteindre nos objectifs de chiffre d’affaires, il faut mettre en place une organisation conséquente. Hélas, il nous faut réduire la voilure. ” Ariba licenciera donc 700 de ses 2 600 salariés dans le monde, soit 27 % de ses effectifs. Mais Gérard Dahan est confiant : “Cette situation est due, en partie, à la remise au semestre prochain de gros contrats que nous devions signer, mais qui ne nous échapperont pas “, affirme-t-il. Peut-on s’en tenir à cette explication ou invoquer un marché en difficulté ? Lannonce de la révision à la baisse des prévisions financières de Commerce One alimenterait la seconde hypothèse.ariba.com
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