Piloter des affaires et gérer des projets sont les deux grands métiers d’Arianespace. C’est à travers ce filtre que cette PME a choisi la nouvelle ossature de son système d’information. Il fallait aussi trouver un éditeur reconnu sur le marché. Après avoir hésité entre SAP – jugé trop structurant – et J. D. Edwards, le choix s’est finalement porté sur les modules comptabilité, achats, projet et ressources humaines d’Oracle Applications. Le tout représente un budget de 27 millions de francs et doit être opérationnel dès le 31 décembre 1999.
“Nous souhaitions avant tout un progiciel de gestion pérenne, souligne Jean-Pierre Fidier, contrôleur de gestion chez Arianespace. Ce qui a déjà considérablement limité le choix.” Un premier écrémage précédant une sélection plus fine, liée, elle, à la nature de l’activité de l’entreprise. “Nous ne fabriquons rien. Nous mettons en place des financements et gérons des “affaires de lancement”.” Ainsi, le module de gestion de projet d’Oracle Applications, orienté finances, mais incapable d’aller dans le détail d’un projet industriel complexe, suffira pour gérer les sous-traitants tels que l’Aérospatiale ou Matra Marconi. Il permettra, en outre, de gérer les contrats de lancement de satellites, ainsi que les équipes mobilisées lors des campagnes de lancement. Seule la gestion de trésorerie échappe au “tout-Oracle “.
Sans lien direct avec l’an 2000, cette migration permettra néanmoins d’effectuer le passage à l’euro et d’anticiper la mise en ?”uvre d’un outil de pilotage. “Pour l’instant, notre informatique est très éclatée. Chaque service possède ses propres informations, et il est impossible de mettre en place une base de données centrale pour installer un data warehouse.”
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