“Notre offre Assurance continuité de service(ACS) constitue un engagement de résultat sur du support”, explique Dominique Lapère, directeur général d’Arès Global Service. Celui-ci a une action à la fois préventive et curative. En cas de panne des serveurs de ses clients, Arès s’engage à les remettre en service sous quatre heures. Et ce sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Mais pour ce faire, la société de services doit disposer d’outils de mesure lui permettant de les auditer en permanence. Et ceux-ci sont généralement chers.“Nous ne pouvons pas nous permettre d’intégrer dans nos offres des outils facturés plusieurs dizaines de milliers d’euros sous le seul prétexte de répondre aux contraintes de disponibilité des systèmes de nos clients”, plaide Stéphane Wolsztynski, responsable commercial support d’Arès Global Service. D’autant moins lorsque ces offres concernent à 80 % de petits serveurs Intel, plutôt bon marché.Par ailleurs, il n’est pas non plus question, pour la SSII, de se doter de logiciels de supervision dépendants du type de plate-forme à administrer. Ceux-ci doivent pouvoir prendre en charge des systèmes non seulement sous Windows, mais aussi sous Unix ou Linux. C’est ce qui a amené Arès à s’intéresser, dès 1998, à la solution de supervision et de qualité de service des infrastructures de Sysload.“Nous vendons entre six et huit mille serveurs par an. Dans ces conditions, il est très difficile d’élaborer une offre packagée. Il nous manquait des outils de mesure, raconte Stéphane Wolsztynski. Nous avons étudié, à l’époque, tous les produits du marché susceptibles de répondre à notre cahier des charges : nous devions rester dans des coûts abordables, n’excédant pas le budget de nos clients. Il existe un rapport de un à dix entre les outils proposés par Sysload et ceux de ses principaux concurrents.”
Une solution adaptée à tout type de serveur
Le rapprochement entre Arès et Sysload a donc débuté il y a deux ans. La SSII a d’abord utilisé la solution de supervision de l’éditeur pour répondre à ses propres besoins. Son intégration dans l’offre ACS n’est intervenue que l’année dernière. “Pour chaque type de serveur que nous administrons, nous disposons d’un outil propriétaire de la marque, auquel nous couplons ceux de Sysload, explique Stéphane Wolsztynski. Ces derniers s’installent en dix minutes, et la charge est quasi nulle pour le système d’information du client. Sysload nous a aidés à nous constituer une base de modèles : Windows NT, Lotus Notes, Oracle… Nous sommes donc totalement autonomes.”Mais Arès continue de travailler avec Sysload ?” pour superviser les systèmes Unix, entre autres. “Pour le moment, une cinquantaine de serveurs sont équipés des logiciels de Sysload. Mais nous misons sur une progression d’une centaine de machines supplémentaires par an”, conclut le directeur général.
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