La reconversion est en marche chez le distributeur intégrateur. A savoir un volume d’activité réparti équitablement entre ses trois métiers d’ici à 2002 : ingénierie des infrastructures sous NT, sous Unix, et progiciel et ingénierie (25 %). En attendant, pour son exercice 1999-2000 (clos au 31 mars), les chiffres montrent encore une prédominance du premier (46 %) sur les deux autres (respectivement 29 % et 25 %).C’est d’ailleurs cette dernière activité qui a connu la plus forte progression l’année dernière avec 41 % de croissance. Cette bonne tenue de l’activité progiciel s’explique en grande partie par la politique de croissance externe dans ce domaine, engagée par Ares depuis son entrée en Bourse début 1999 : Sereti (gestion du temps), PEC (gestion de données techniques), Triade (SSII) et GSR (intégration réseau) sont tour à tour entrées dans le giron du groupe. Ares a par ailleurs amélioré son résultat net qui se chiffre désormais à 42 millions de francs contre 21 millions de francs précédemment.Le groupe prévoit comme axes prioritaires de développement pour le prochain exercice l’accroissement de la rentabilité du pôle ingéniérie, le lancement d’offres de services dans le domaine du stockage et l’infogérance d’exploitation. La société a d’ailleurs acquis le mois dernier la société Sytex spécialisée dans l’exploitation des systèmes distribués. Au total, ses effectifs se montent à 1350 salariés, dont un millier qui travaillent dans les services.D’autres acquisitions, dont une annoncée comme majeure, permettront au groupe d’atteindre 3 milliards de chiffre d’affaires à lhorizon 2001-2002, a affirmé son PDG, Maurice Bourlier.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.
