Succédant à la version 3, le SIG ArcView d’ESRI est proposé dans sa version 8. 1 (afin de s’aligner sur la même génération que l’outil de création de bases ArcInfo). Elle reprend d’ailleurs la même architecture qu’ArcInfo au niveau des composants, de l’interface et des outils (COM, OLE, Visual Basic). Elle se distingue par de nouvelles capacités de modélisation, renforcée notamment par l’introduction de règles de comportement (les contrôles de vraisemblance pour les objets manipulés, par exemple) dans une base de données géographique.
Manipuler les données au format XML
Des outils de dessin, dignes d’un logiciel de CAO, servent à définir les objets tandis que des fonctions cartographiques permettent la mise en place de texte sur une carte sans chevauchement.Un nouveau module, ArcCatalog, permet de structurer et de visualiser toutes les informations, y compris les métadonnées au format XML. Rappelons que ce progiciel de création de bases géographiques reposant sur des cartes IGN s’adresse aux non-spécialistes mais permet aussi aux développeurs d’enrichir une application en intégrant des modules écrits en Visual Basic. Son champ d’application est des plus vastes puisqu’il autorise la création d’applications cartographiques destinées au secteur des télécoms (analyse et implantation de réseau), de la distribution (géomarketing), de l’industrie, du transport, voire des collectivités (gestion des ressources naturelles).
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