Serge Halimi, (architecte en chef à la société générale) : ” Organiser, intégrer, optimiser “Pour Serge Halimi, 47 ans, ” un architecte technique obéit aux mêmes règles qu’un urbaniste : organiser, intégrer, rendre performant “.La première de ces actions permet de garantir l’évolutivité du système d’information, la deuxième, sa cohérence et la troisième, la qualité du service.Et de filer la métaphore : ” L’architecte se trouve à la croisée des chemins entre les maîtres d’ouvrage, que sont les banquiers. ” A lui d’expliquer la faisabilité d’une application : ” Par exemple, la disponibilité d’un navigateur sur tout poste de travail engendre une contrainte ; on ne peut pas mettre n’importe quoi sur une interface Web. ” Afin de pouvoir fournir ces réponses, l’architecte doit ” bâtir des prototypes”.Etant donné ” le spectre des éditeurs et des solutions “, ces tests sont fondamentaux pour vérifier le bien-fondé, la solidité ou l’utilité d’une solution. ” En cas d’une faible qualité de service, c’est l’architecte qui est responsable.” Il doit ainsi suivre le projet internet, de sa conception à sa mise en ?”uvre. ” D’où la nécessité d’être réactif, de savoir revenir en arrière “, si une solution se révélait peu performante.Pour autant, l’architecte ne peut plus aujourd’hui refuser des solutions sous le prétexte de leur non-maturité. ” Il est obligé de prendre en compte les offres technologiques proposées par des jeunes pousses”, souligne Serge Halimi.
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