Avec un chiffre d’affaires de 358 millions de francs, Arche Groupe Siemens n’a guère réalisé de prouesses en 1999. La société a présenté des résultats, en termes de chiffre d’affaires, identiques à ceux de l’année dernière. ” L’effet an 2000 a joué contre les sociétés de notre secteur en gelant de grands projets réseaux “, explique Paul Molinier, directeur général. Le numéro trois, en France, de l’intégration réseau affiche pourtant un optimisme de bon aloi. Il se réjouit de la progression de 75 % de ses bénéfices, qui ont atteint 24,2 millions de francs, et de celle de la part des services dans le chiffre d’affaires total (passée de 25 % à 30 %). En 1999, l’intégrateur a également doublé son activité dans la sécurité des systèmes d’information (passée de 7 à 14 millions de francs). Il tire parti des soucis de sécurité causés aux entreprises par l’irruption d’Internet dans leurs réseaux.
Ventes en retrait, services en avant
Comme ses concurrents, Arche Groupe Siemens est confronté à l’érosion de ses marges sur les ventes et les installations d’équipements actifs de réseaux. En revanche, les prestations de services à valeur ajoutée restent à l’écart de ce mouvement à la baisse.
La firme compte rebondir en 2000 et prévoit une progression de son chiffre d’affaires de 20 à 30 %. Pour atteindre ces objectifs ambitieux, la société mise sur la supervision déléguée de réseaux pour le compte de grandes entreprises. Un an après la mise en service du centre de contrôle situé au siège d’Arche, aux Ulis (en région parisienne), la société a signé en 1999 deux contrats avec Saint-Gobain et un fabricant de pneumatiques, qui lui confient la supervision de leurs réseaux internationaux privés de routeurs. Ces deux clients s’ajoutent à TDF et au groupe Axa. ” Notre centre est conçu pour prendre en charge jusqu’à sept entreprises “, souligne Paul Molinier.
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