À mesure que le lancement des premières machines intégrant les cartes graphiques d’Intel approche, les fuites d’information se font plus précises. Cette fois, c’est une diapositive d’une présentation PowerPoint qui présente des détails des cinq déclinaisons mobiles d’ARC Alchemist / DG2, première vraie génération commerciale d’une carte graphique dédiée signée Intel depuis plus de 20 ans.
Les cinq déclinaisons de puces mobiles vont de SKU1 (nom de code temporaire), la plus puissante avec 512 EU (unités d’exécution), épaulées par 16 Go DE GDDR6, à une petite SKU5, et ses 96 EU accompagnées par 4 Go de RAM.
Au fur et à mesure de la montée en puissance des puces et du nombre de modules de mémoire vive, la bande passante augmente pour aller jusqu’à 512 Go/s, de quoi pouvoir titiller, en théorie, les cartes milieu, voire haut de gamme, d’AMD et Nvidia.
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En théorie, car pour l’heure, on ignore tout des performances réelles de ces cartes. Sachant qu’il faut également avoir en tête que les premiers mois de commercialisation feront office de baptême du feu pour les pilotes logiciels. Un point essentiel qui peut tout changer et sur lequel les concurrents d’Intel ont largement l’avantage. Avec des décennies d’expérience dans les GPU gaming, AMD et Nvidia ont accumulé beaucoup d’expérience, et énormément de mises à jour de drivers, ce qui n’est pas tout à fait le cas d’Intel.
Bien que l’américain produise lui aussi des GPU (intégrés à ses processeurs) et entretienne des liens avec certains studios de jeu, son réseau et sa force de frappe dans ce domaine sont moindres.
Contacté par nos soins, Intel France s’est refusé à tout commentaire, répondant juste que « on devrait voir arriver les premières machines avec solution graphique ARC d’ici la fin du premier trimestre », sans préciser s’il s’agit de GPU pour PC portables ou fixes. Une chose est sûre, on en saura rapidement plus.
On ne peut se prononcer sur les performances réelles des futures puces d’Intel, mais il est cependant certain que l’arrivée du géant dans le monde des GPU ne pouvait pas intervenir à un meilleur moment.
Si Intel a réussi à assurer, en plus d’un approvisionnement en composants, d’un niveau de performances suffisant et d’un prix convenable, il pourrait rapidement se faire de la place dans les machines des consommateurs, notamment de PC fixes.
Un marché dans lequel les seules cartes disponibles à tarif accessible sont des truelles d’entrée de gamme d’il y a cinq ans, les RTX30 et autres Radeon 6000 s’échangeant jusqu’à 3000 euros l’unité.
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Intel a donc une sacrée carte à jouer, tant dans les PC portables que dans les tours. La question en suspens est donc moins celle des performances pures que celle du rapport disponibilité/prix.
Source : Ars Technica
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