Grâce aux ressources numériques, la recherche d’ancêtres gagne en efficacité et voit son public rajeunir.
Retrouver le papa du papa de l’arrière-grand-papa de votre arrière-grand-mère ? En général, ça commence comme ça et puis vous vous piquez au jeu. Vous recherchez les oncles, les cousins, vous remontez le plus loin possible dans votre ascendance et ça y est… vous êtes mordu. La généalogie commence comme un passe-temps et se prolonge souvent en passion. Longtemps réservée aux seniors adeptes de la gomme et du crayon pour fiche cartonnée et classeur, la voici à la conquête des moins de 35 ans, qui deviennent majoritaires dans la discipline.
L’histoire, la paléographie, l’héraldique…
Il faut dire que les ressources de l’informatique ont grandement aidé aux tâches de classement et de recherche de nos ancêtres. L’exploration, l’organisation et la présentation et des données familiales bénéficient de puissants outils et de logiciels spécialisés, qui se sont étendus et perfectionnés au cours des dix dernières années. De nombreuses archives départementales, notariales, militaires sont disponibles en ligne, les recherches sont encore facilitées par d’importantes bases de données. Pour s’initier et simplifier les recherches, les sites consacrés à la généalogie sont légion (voir encadré). Les plus chevronnés peuvent ainsi espérer remonter jusqu’au XVIIe siècle, voire plus si la famille n’a pas trop voyagé et dispose d’archives privées. Mais retrouver la quasi-totalité de ses quelque cinq cents ascendants directs sur dix générations relève de la gageure. À la quinzième, c’est mission impossible, ils sont déjà plus de seize mille !Au fil des recherches, vous découvrirez l’histoire, bien sûr, mais aussi la paléographie ou science des écritures anciennes, et même l’héraldique si vous avez quelques quartiers de noblesse. Mais, le plus souvent, vous apprendrez que des Lefebvre peuvent avoir des aïeux nommés Gomez, Borenstein ou Potrulescu. Intéressantes découvertes en ces temps où l’identité nationale fait débat.